Making bodies meaningful. The social presentation of the body

Abstract

[EN] As a social presentation of the body, the act of displaying the body in a conscious and voluntary way in relation to a situation of social interaction we understand by means of all that is done in it and all that is done with it. Among other aspects, this has to do with clothing, adornment and body modification. From the anthropological viewpoint, there are different theoretical approaches concerning the body, which are essential in order to understand its social presentation. The following three are fundamental: 1. The body as a source of representation, that is, the body as a text that can be read and interpreted. 2. The body as a product of representation. This concerns the Foucaultian perspective of considering the human body as a tool of domestication and discipline, of identification but also of resistance. 3. The body as the basis of “being in the world”. In this view, the body is not considered as an object or as just a product of a social order, but rather as subject to sensations and experiences, as a source of subjectivity. In my presentation, I will illustrate and discuss these different but complementary approaches, mainly based on empirical data concerning body modification gathered in fieldwork that I carried out in Equatorial Guinea.

[FR] L’idée de présentation sociale du corps fait référence à l’acte de montrer le corps de manière consciente et volontaire face à une situation d’interaction sociale à travers tout ce que nous faisons dans le corps et tout ce que nous faisons avec le corps. Cela concerne, entre autres choses, les vêtements, la parure et les modifications corporelles. Du point de vue anthropologique, il existe différentes approches théoriques sur le corps, qui sont essentielles pour comprendre sa présentation sociale. Les trois suivantes sont fondamentales: 1. Le corps en tant que source de représentation, c’est à-dire le corps en tant que texte qui peut être lu et interprété. 2. Le corps en tant que produit de la représentation. Cela renvoie à la perspective foucaldienne où le corps humain est considéré comme un outil de domestication et de discipline, d’identification, mais aussi de résistance. 3. Le corps comme la base de l’être-au-monde. Selon ce point de vue, le corps n’est pas considéré comme un objet ni simplement comme un simple produit de l’ordre social, mais plutôt comme un sujet réel de sensations et d’expériences, comme une source de subjectivité. Dans ma présentation, je vais illustrer et discuter ces approches –différentes mais complémentaires– principalement à partir des données empiriques concernant la modification corporelle recueillies lors de travaux sur le terrain que j’ai effectués par le passé en Guinée-Équatoriale.