2024-03-28T14:58:30Zhttp://digital.csic.es/dspace-oai/requestoai:digital.csic.es:10261/1091162018-08-03T10:19:41Zcom_10261_19com_10261_7col_10261_272
Les pratiques funéraires dans la nécropole du Néolithique moyen de Can Gambús-1 (Sabadell, Espagne): De la préparation du corps à la fermeture de la tombe
Alliése, F.
Roig, Jordi
Coll, Joan Manuel
Subirà, Mª Eulàlia
Ruiz Ventura, Jordi
Chambon, Philippe
Gibaja, Juan Francisco
[EN] While the presence of Neolithic communities is attested in the north-eastern part of the Iberian Peninsula from the middle of the sixth millennium BC, it was only a thousand years later that burials in large numbers began to appear. Their abundance and some spectacular aspects are at the origin of the name ‘Sepulcres de fossa culture’ or ‘pit grave culture’. Although more than 600 burials are associated with this period, there has not to date been any research into how the deceased were buried in the grave and how the pit may have been installed. The site of Can Gambús-1 at Sabadell, discovered in 2003, is the latest and most remarkable discovery for the Middle Neolithic in this region. No domestic structure of this period has been discovered around the graves, suggesting that the place was strictly dedicated to interment. The preservation of most of the 47 burials helped to redefine and complete prior classifications by providing new information about construction processes, roofing systems, reuse and looting. A typology of five principal categories has been proposed for the Can Gambús-1 cemetery. Simple graves (type E) are distinguished from more complex large and monumental burials (types A to D). The anthropological study of the 51 individuals has allowed the lifestyle of the Can Gambús-1 population to be understood through osteometric study, analysis of activity-induced musculoskeletal stress markers and pathologies.
[FR] Dans le Néolithique de Catalogne, il faut attendre le Ve millénaire av. J.-C. pour retrouver des sépultures en grand nombre. Cette abondance est à l’origine du nom de la culture des Sepulcres de fossa, qui a livré à ce jour plus de 600 tombes. Malgré ce corpus imposant, il n’existait à ce jour aucune étude des modalités d’inhumation du défunt et des aménagements dont la fosse a pu faire l’objet. Le site de Can Gambús-1 à Sabadell, mis au jour en 2003, constitue la plus récente et la plus remarquable découverte pour le Néolithique moyen dans cette région. Le bon état de conservation de la plupart des 47 sépultures a permis de redéfinir et de compléter les classifications antérieures : une typologie composée de cinq catégories principales a été proposée. On distingue les structures complexes, monumentales et de grandes dimensions, correspondant aux types A à D, des structures simples de type E. L’absence de sujet immature parmi les 51 défunts est remarquable. La proportion de femmes et d’hommes est globalement équivalente. La quasi-totalité des tombes a fourni un mobilier riche et diversifié, caractérisé notamment par la présence d’industrie lithique en silex blond, de vases en céramique, d’outils en os et d’éléments de parure en variscite. Quatre datations absolues ont été obtenues à ce jour. La reconstitution des pratiques funéraires est fondée sur l’analyse taphonomique, qui repose sur la chronologie de la dislocation des articulations du squelette et la pesanteur.
2015-01-07T07:33:49Z
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2014
artículo
Bulletin de la Societe Prehistorique Francaise (111/3) : 453-468 (2014)
0037-9514
http://hdl.handle.net/10261/109116
fra
Sí
closedAccess
Société préhistorique française